Publication 2010 : un des ouvrages


Stylistique de l'Archaïsme

STYLISTIQUE DE L'ARCHAÏSME


Laure HIMY-PIÉRI, Stéphane MACÉ (dir.)


Traiter de l'archaïsme aujourd'hui, ce n'est pas, comme on pourrait le croire rapidement, souscrire à un courant de pensée nostalgique, ou participer à une forme irréfléchie de "devoir de mémoire", mais précisément revenir sur d'apparentes évidences et sortir de dichotomies simplistes, qui voudraient par exemple que l'archaïsme soit "le contraire" de la néologie, sous prétexte que ce qui est archaïque est ancien. Il s'agit donc, par un questionnement aussi bien lexicographique que terminologique, de revenir d'abord sur ce qui relève du préjugé. C'est l'occasion, avec des linguistes, des stylisticiens et des spécialistes de littérature, de constater combien l'archaïsme relève de l'idée que l'on se fait du temps, plus que de la datation des faits eux-mêmes : que le passé soit l'âge d'or, ou une époque révolue et obscure ; que le présent soit le triste moment de la décadence ou l'heureux moment d'une forme d'accomplissement, riche encore de virtualités infinies, et le fait archaïque lui-même s'en trouve transformé. Plus qu'un élément factuel, l'archaïsme est alors le lieu même de la cristallisation de valeurs, permettant de revenir sur la question du rapport au passé, au classicisme, ou à la modernité.


Ouvrage issu d'un colloque de Cerisy (2007) [en savoir plus]
Disponible à Cerisy aux Amis de Pontigny-Cerisy [n°427]

CARACTÉRISTIQUES

Éditeur : Presses universitaires de Bordeaux

Collection : Stylistique et poétique

ISBN : 978-2-86781-621-5

Nombre de pages : 374 p.

Prix public : 27 €

Année d'édition : 2010

Publication 2010 : un des ouvrages


Intégrités et transgressions de Pierre Jean Jouve

INTÉGRITÉS ET TRANSGRESSIONS DE PIERRE JEAN JOUVE


Béatrice BONHOMME (dir.)

Avec la collaboration de Aude PRÉTA-DE BEAUFORT, Jean-Paul LOUIS-LAMBERT et François LALLIER


Pierre Jean Jouve (Arras, 1887-Paris, 1976) subit d'abord l'influence de l'unanimisme et vit une grande amitié avec Romain Rolland durant la première guerre mondiale. Il écrit alors des œuvres généreuses, d'inspiration pacifiste, qu'il considérera, à partir de 1921, comme inauthentiques et qu'il reniera. Le poète vient en effet de rencontrer la psychanalyste Blanche Reverchon qui lui ouvre les abîmes et les sources de l'inconscient. Son œuvre en sera définitivement transformée, associant aux mystères de la psychanalyse la révélation d'une poésie d'essence spirituelle et chrétienne, et développant une forme de mystique érotique. Jouve écrit alors des chefs-d'œuvre, romans, comme Paulina 1880, Le Monde désert, Hécate, Vagadu, La Scène capitale, et livres de poèmes, comme Les Noces, Le Paradis perdu, Sueur de sang, Matière céleste. Il traduit Hölderlin — Les Poèmes de la Folie —, François d'Assise, Shakespeare — Roméo et Juliette. Il commente Mozart, Baudelaire, Alban Berg.
Ce deuxième numéro des Cahiers Pierre Jean Jouve, fruit du colloque de Cerisy (août 2007), dévoile les nombreuses facettes de l'œuvre jouvienne : du roman à la nouvelle et à l'autobiographie, de la critique littéraire et musicale à la création poétique. On découvre un auteur, inventeur de nouvelles formes, de nouveaux territoires de la pensée. L'influence de Jouve sur de nombreux écrivains d'aujourd'hui est mise en lumière, en même temps que les aspects surprenants d’une création complexe, méditation sur les grands enjeux de la pensée moderne, réflexion continue sur la tradition artistique et littéraire européenne, confrontation cruciale avec la psychanalyse. Allant au-delà des mots, Jouve pratique toutes les transgressions, son intégrité et sa créativité lui interdisant toute complaisance.


Ouvrage issu d'un colloque de Cerisy (2007) [en savoir plus]
Disponible à Cerisy aux Amis de Pontigny-Cerisy [n°426]

CARACTÉRISTIQUES

Éditeur : Éditions Calliopées

Collection : Cahiers Pierre Jean Jouve, n°2

ISBN : 978-2-916608-11-2

Nombre de pages : 278 p.

Prix public : 25 €

Année d'édition : 2010

Publication 2010 : un des ouvrages


Salvador Dalí : sur les traces d'éros

SALVADOR DALÍ : SUR LES TRACES D'ÉROS


Frédérique JOSEPH-LOWERY, Isabelle ROUSSEL-GILLET (dir.)


Chez Dalí, le sexe est une force qui agit en permanence dans le laboratoire de l'œuvre et qui détermine chez l'artiste, à partir des zones de turbulence les plus troubles de son imaginaire, un élan exploratoire tourné vers l'extase et la sublimation. Ce colloque autour de l'artiste catalan s'est proposé de recueillir les traces textuelles, reliques picturales, vestiges cinématographiques et restes pseudo-scientifiques jonchant l'œuvre de ce surréaliste français que le pays où il naquit imaginairement rejette plus que jamais. Les actes qui en résultent sont présentés dans l'ordre du déroulement des journées et des interventions, tant il importait de rendre compte non seulement de la dimension intellectuelle des différentes approches, mais aussi de l'inscription dans le temps et dans l'espace (une semaine au château de Cerisy) de la présence même des participants, de leur parole, de leur corps : comment, en effet, méditer sur les traces d'éros chez Dalí en ignorant cette exigence de l'artiste qui attendait du "regardant" (et donc de la critique), dans la contemplation de ses œuvres, le même engagement du corps sexuel que lui-même dans son acte créateur. La question centrale posée par Dalí, et que les réflexions ont donc permis de réactiver sous divers angles, est bien celle du degré de mobilisation dans (et par) l'œuvre d'art : quelles résonnances de son corps, quels échos de sa vie psychique est-on prêt à livrer par le geste, le regard et la parole ?


Ouvrage issu d'un colloque de Cerisy (2007) [en savoir plus]
Disponible à Cerisy aux Amis de Pontigny-Cerisy [n°425]

CARACTÉRISTIQUES

Éditeur : Éditions Notari

Collection : Bibliotheca Daliniana

ISBN : 978-2-940408-03-0

Nombre de pages : 352 p.

Illustrations : Couleurs

Prix public : 39 €

Année d'édition : 2010

Publication 2010 : un des ouvrages


Manières de noir. La fiction policière contemporaine

MANIÈRES DE NOIR

LA FICTION POLICIÈRE CONTEMPORAINE


Gilles MENEGALDO, Maryse PETIT (dir.)


Le propos de cet ouvrage issu d'un colloque organisé en 2007 au Centre International de Cerisy-la-Salle est de mener l'enquête sur le roman policier : à quoi sert-il aujourd'hui ? Quelle a été son évolution depuis les années 70 ? Quelle est sa place actuelle dans ce qu'on appelle le "panorama des littératures" ?
"Roman policier/polar/roman noir" : l'hésitation sur sa dénomination, qui a fait préférer ici les termes "fiction policière" rend compte de l'extension du genre. Extension géographique : sortant de sa sphère d'origine, le genre policier est désormais de tous les pays. Extension temporelle : il est des "enquêtes" aussi bien du passé que du futur, et les "histoires policières" ont fréquemment à voir avec l'Histoire, ancienne ou contemporaine. Ceci a pour effet que nombre de "polars" s'enracinent dans des visions de sociétés, et deviennent ainsi porteurs de questions sociales, politiques, existentielles, passant de la traditionnelle question "qui est mort et pourquoi/par qui ?" à une inhabituelle interrogation : "comment vivre là et en ce temps ?". Un tel déplacement narratif entraîne un brouillage des genres, notamment entre cette catégorie "policière" et la littérature générale. C'est cette contamination par le "noir" qui est examinée ici, à travers les œuvres d'auteurs européens et américains contemporains relevant du genre, tels que Fred Vargas, Thierry Joncquet, Didier Daenincks, Ian Rankin, David Peace, Henning Mankel, les frères Vaïner, James Ellroy, Jerome Charyn, Michael Connelly etc., mais également celles d'écrivains mainstream comme Graham Swift, Kasuo Ishiguro ou encore Patrick Modiano, eux aussi séduits par la "manière noire" qui participe à divers degrés de leur imaginaire fictionnel.


Ouvrage issu d'un colloque de Cerisy (2007) [en savoir plus]
Disponible à Cerisy aux Amis de Pontigny-Cerisy [n°424]

CARACTÉRISTIQUES

Éditeur : Presses universitaires de Rennes

Collection : Interférences

ISBN : 978-2-7535-1110-1

Nombre de pages : 348 p.

Prix public : 20 €

Année d'édition : 2010


Publication associée


Publication 2010 : un des ouvrages


Antiurbain. Origines et conséquences de l'urbaphobie

ANTIURBAIN

ORIGINES ET CONSÉQUENCES DE L'URBAPHOBIE


Bernard MARCHAND, Joëlle SALOMON CAVIN (dir.)


La ville, la grande ville surtout, suscite de longue date de vives condamnations. Si la Révolution industrielle fournit encore une inépuisable matière première à la détestation urbaine, Babel ou la Rome décadente avaient déjà longtemps avant participé à la construction d'un imaginaire antiurbain occidental, que les plumes talentueuses de Rousseau, Spengler, Thoreau ont contribué à propager.
Alors que la majorité de la population habite désormais dans les villes, les projections sur un avenir urbain radieux demeurent l'exception. Le catastrophisme semble particulièrement de rigueur dans les médias pour les villes des pays en développement : Lagos a aujourd'hui pris la place du Londres de Dickens comme incarnation du destin funeste promis aux trop grandes concentrations humaines.
Pourtant, rares sont les recherches consacrées à l'urbaphobie et encore plus rares sont celles qui ont tenté d'aller au fond des origines, des contenus et de la portée de la pensée urbaphobe. Cet ouvrage tente ainsi un exercice original et important à travers des textes qui dévoilent l'ampleur de la pensée et des effets de l'urbaphobie dans différents contextes nationaux. Il offre au lecteur une somme de références dont l'ambition est de convaincre des enjeux scientifiques, économiques et sociaux de ce phénomène encore peu considéré dans la réflexion et la pratique urbaine.


Ouvrage issu d'un colloque de Cerisy (2007) [en savoir plus]
Disponible à Cerisy aux Amis de Pontigny-Cerisy [n°423]

CARACTÉRISTIQUES

Éditeur : Presses polytechniques et universitaires romandes

Collection : Espace en société, logique territoriale

ISBN : 978-2-88074-888-3

Nombre de pages : 344 p.

Prix public : 40,30 €

Année d'édition : 2010

Publication 2010 : un des ouvrages


La Normandie dans l'économie européenne (XIIe-XVIIe siècle)

LA NORMANDIE DANS L'ÉCONOMIE EUROPÉENNE (XIIe-XVIIe SIÈCLE)


Mathieu ARNOUX, Anne-Marie FLAMBARD-HÉRICHER (dir.)


Pendant de nombreux siècles, la Normandie a été considérée, tant à l'intérieur du royaume de France qu'en Europe, comme une province prospère et économiquement active. Encore aujourd'hui, tant en ville que dans les campagnes, monuments, habitats et sites industriels témoignent de cette richesse, qui faisait d'elle la province la plus peuplée du royaume et la première contributrice à ses finances. Sa situation privilégiée, au cour de la région métropolitaine, organisée autour de Paris, de même qu'en bordure de l'espace économique extraordinairement animé qu'a toujours constitué la Manche, n'est pas pour rien dans sa réussite comme région de production agraire et industrielle et comme bassin de consommation.
Les actes de ce colloque, alternant rapports généraux sur les caractères originaux de l'espace économique normand et études de cas faisant le point sur des aspects concrets de cette activité économique, mettent en lumière l'importance des échanges monétaires dans les campagnes normandes, la variété des investissements qui fondèrent sa puissance industrielle et l'ouverture de son système économique aux espaces européens.


Ouvrage issu d'un colloque de Cerisy (2006) [en savoir plus]
Disponible à Cerisy aux Amis de Pontigny-Cerisy [n°422]

CARACTÉRISTIQUES

Éditeur : Publications du CRAHM

ISBN : 978-2-902685-69-1

Nombre de pages : 224 p.

Prix public : 35 €

Année d'édition : 2010

Publication 2010 : un des ouvrages


Dans le dehors du monde. Exils d'écrivains et d'artistes au XXe siècle

DANS LE DEHORS DU MONDE

EXILS D'ÉCRIVAINS ET D'ARTISTES AU XXe SIÈCLE


Wolfgang ASHOLT, Georges-Arthur GOLDSCHMIDT, Jean-Pierre MOREL (dir.)


L'exilé est celui qu'un souverain ou un régime a expulsé de sa patrie sans espoir de retour, ou en le condamnant à l'incertitude du retour. La première émigration russe et l'exil allemand sous Hitler ont porté un coup fatal à l'autorité dont était investie, depuis l'Antiquité, cette figure malheureuse, mais prestigieuse, du conflit entre individu et pouvoir. Quant à la perte de la patrie, elle s'est à la fois élargie jusqu'à devenir une structure de la personnalité — l'"exil intérieur" — et, en sens inverse, affaiblie : de nouvelles formes d'expulsion et d'arrachement sont apparues (persécutions entraînant des demandes d'asile, déportations, génocides), qui rendent la crainte d'une mort inhumaine plus douloureuse que le regret de la patrie.
Ce livre explore ces évolutions en partant de l'exil d'écrivains et d'artistes de nombreux pays, de Nabokov ou Brecht à Gao Xinjiang et Amin Maalouf. Sans que leur sort soit disjoint de celui de millions de gens ordinaires, leurs ouvres esquissent, au-delà des idéologies progressistes ou restauratrices, un autre "paysage du possible".


Ouvrage issu d'un colloque de Cerisy (2006) [en savoir plus]
Disponible à Cerisy aux Amis de Pontigny-Cerisy [n°421]

CARACTÉRISTIQUES

Éditeur : Presses Sorbonne Nouvelle

Collection : Littérature française et comparée

ISBN : 978-2-87854-478-7

Nombre de pages : 368 p.

Prix public : 25 €

Année d'édition : 2010

Publication 2009 : un des ouvrages


L'AILLEURS DEPUIS LE ROMANTISME

ESSAIS SUR LES LITTÉRATURES EN FRANÇAIS


Daniel LANÇON, Patrick NÉE (dir.)


La notion d'"Ailleurs", opposée dans la langue à celle d'"Ici", ne subit-elle pas à partir du romantisme une profonde mutation ? Si du XVe au XVIIIe siècle la découverte des nouvelles "parties du monde" soutient les mythes prospectifs d'un Eldorado à conquérir (et où se régénérer), c'est sur un mode nostalgique que l'élan romantique privilégie la dimension rétrospective d'un retour à l'origine, voué à toutes les déceptions (l'Orient, c'est d'abord là où le soleil se lève, orior) ; renouant, même sans le savoir, avec le grand courant gnostique de la culture occidentale (qui fait de la vie terrestre une chute ontologique d'où s'évader pour rejoindre une origine divine). A contrario, les expériences de dessaisissement, suscitées par la curiosité empathique et le souci du dialogue, sauront convertir les désirs d'Ailleurs en reconnaissances d'altérité.
Le XXe siècle (en Occident) ne fait-il que confirmer ce dispositif — jusqu'au tourisme de masse —, ou parvient-il à en proposer la critique et trouver des aménagements — un Ailleurs-Ici ? Et qu'en est-il (à partir de courants littéraires francophones) d'un Ailleurs inversé, pour lequel c'est l'Ici fui par les uns qui sert d'Ailleurs aux autres ?
Aux points de vue littéraires (d'expressions française et francophone, mais sans limitation de genres : poésie, roman, littérature de voyage, essais) se sont mêlés ceux des sciences humaines (ethnologie, histoire, sociologie littéraire), afin que cette notion d'"Ailleurs" — jusqu'ici atomisée en une pluralité des ailleurs, voire confondue avec celle, polymorphe, d'altérité — commence à trouver une structure et un contenu qui lui soient spécifiques.


Ouvrage issu d'un colloque de Cerisy (2008) [en savoir plus]
Disponible à Cerisy aux Amis de Pontigny-Cerisy [n°420]


Articles à l'unité également disponibles en accès payant sur CAIRN.INFO

CARACTÉRISTIQUES

Éditeur : Hermann Éditeurs

Collection : Savoir lettres

ISBN : 978-2-7056-6902-7

Nombre de pages : 524 p.

Prix public : 52 €

Année d'édition : 2009

Publication 2009 : un des ouvrages


Être vers la vie. Ontologie, biologie, éthique de l'existence humaine

ÊTRE VERS LA VIE

ONTOLOGIE, BIOLOGIE, ÉTHIQUE DE L'EXISTENCE HUMAINE


Augustin BERQUE, Britta BOUTRY-STADELMANN, Nathalie FROGNEUX, SUZUKI Sadami (dir.)


Depuis des millénaires, les sociétés humaines ont imaginé une survie spirituelle à la mort physiologique, survie que les diverses religions de l'humanité, à travers leurs symboles, ont même tendu à instituer en ce que l'être aurait de plus authentique. Pour le matérialisme et l'individualisme modernes, au contraire, tout s'achèverait avec la mort. Les technologies du vivant relancent aujourd'hui l'espoir d'une prolongation physiologique indéfinie. Prolongation de qui, en quoi ?
Cette question a été posée différemment par Watsuji Tetsurõ (1889-1960), qui à l'"être vers la mort" heideggérien opposa l'idée d'un "être vers la vie", fondée sur sa conception de l'existence humaine comme à la fois individuelle et sociale. En effet, si le corps individuel meurt, la part sociale de l'être se poursuit dans un nom, dans une œuvre, etc. Cette question met directement en jeu la conception moderne de l'être. Au-delà de sa signification pour la philosophie, elle retentit concrètement dans toutes les dimensions de l'existence humaine, notamment, au plan politique, dans la précédence que l'être collectif prend sur l'être individuel avec le nationalisme, ou, au contraire, l'être individuel sur l'être collectif avec l'irresponsabilité dont témoigne le consommateur moderne à l'égard des générations futures.
Une quinzaine de penseurs européens et japonais se sont réunis sur ce thème pendant une semaine à Cerisy-la-Salle, en septembre 2008. Les actes de ce colloque sont repris dans ce numéro spécial d'Ebisu, avec une introduction et une synthèse originales.


Ouvrage issu d'un colloque de Cerisy (2008) [en savoir plus]
Disponible à Cerisy aux Amis de Pontigny-Cerisy [n°419]


Les articles de ce numéro sont consultables en ligne sur Persée.

CARACTÉRISTIQUES

Éditeur : Maison franco-japonaise

Collection : Revue Ebisu, Études japonaises, n°40-41

ISSN : 1340-3656

Nombre de pages : 286 p.

Prix public : 25 €

Année d'édition : 2009

Publication 2009 : un des ouvrages


Revoir Henri Cartier-Bresson

REVOIR HENRI CARTIER-BRESSON


Anne CARTIER-BRESSON, Jean-Pierre MONTIER (dir.)


Le centenaire de la naissance d'Henri Cartier-Bresson (né en 1908) est l'occasion de porter un regard nouveau sur son œuvre. Cet ouvrage a pour double objectif de s'interroger sur le rapport que le photographe entretenait au monde et, plus largement, à l'histoire, ainsi que d'étudier l'homme et l'œuvre dans leurs multiples aspects : sa personnalité généreuse et débordante, sa production à la fois spontanée et réfléchie, sa maîtrise de la transmission de son travail, ses réflexions, ses témoignages, entre création artistique et reportage.
Loin de vouloir trancher ou décider ce qui doit être vu ou analysé, il s'agit dans ce livre de revisiter l'ensemble d'une production au regard des engagements que le photographe a pris, des écrits et des archives qu'il a laissés. La légitimité artistique et culturelle de son œuvre étant désormais acquise, il est aujourd'hui possible de montrer qu'il a pu être tout à la fois un promeneur surréaliste, un documentariste engagé, un reporter au long cours et un extraordinaire artiste.
Les meilleurs spécialistes de compétences et disciplines diverses sont rassemblés ici afin de croiser leurs points de vue d'historiens, d'artistes, de scientifiques, de conservateurs, de photographes ou de philosophes.


Ouvrage issu d'un colloque de Cerisy (2008) [en savoir plus]
et du colloque "Revoir Henri Cartier-Bresson" tenu au Petit Palais, Musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris (2008)

Disponible à Cerisy aux Amis de Pontigny-Cerisy [n°418]

CARACTÉRISTIQUES

Éditeur : Éditions Textuel

Collection : L'écriture photographique

ISBN : 978-2-84597-329-9

Nombre de pages : 416 p.

Illustrations : N & B

Prix public : 29 €

Année d'édition : 2009