TEXTIQUE : RÉAPPRENDRE À ÉCRIRE
DU MERCREDI 1er AOÛT (19 H) AU MERCREDI 8 AOÛT (14 H) 2018
[ séminaire de 7 jours ]
DIRECTION :
Jean-Christophe TOURNIÈRE, Gilles TRONCHET
AVERTISSEMENT :
Le présent Séminaire, qui se tient tous les ans à Cerisy depuis 1989, accueille toute personne qui, ayant une suffisante maîtrise de la langue française, s'estime requise par le sujet traité.
En effet la textique est une discipline qui se développe avec sa technicité propre, mais l'usage de son vocabulaire spécial peut toujours se voir expliqué en vocabulaire courant.
À cela, il convient d'ajouter que les deux premières séances, tenues à partir des contributions appelées Un aperçu de la textique et Abrégé de textique, permettent aux nouveaux participants une rapide mise au clair, tandis que, un jour sur deux, l'après-midi, de facultatives séances supplémentaires sont destinées à fournir des explications sur les concepts majeurs.
ARGUMENT :
La textique ? Une discipline inaugurée, en 1985, par Jean Ricardou lors d'un séminaire tenu au Collège International de Philosophie, et visant à établir par niveaux une théorie unifiante de l'écrit accompagnée d'une théorie unifiante de l'écriture.
Sa méthode ? Explorer le domaine en cause selon des ensembles conceptuels d'exhaustion échelonnée, réfutables à mesure, le cas échéant, par tout contre-exemple établi comme tel.
Ses avantages ? Pour la théorie : une coordination conceptuelle de mécanismes jadis et naguère plus ou moins bien pensés, une reformulation critique de certaines notions trop admises, ainsi qu'une réévaluation concertée de phénomènes négligés, voire méconnus, et une classification réfléchie de la plupart des imperfections possibles. Pour les conséquences sur l'analyse : avec, pour base, la cardinale notion de lieu scriptuel, une attention inédite portée, notamment, sur les prétendues "broutilles". Pour les conséquences sur l'écriture : la possibilité de programmes et métaprogrammes raisonnés permettant la correction et la récriture à plusieurs. En général : une clarté et une rigueur neuves dans l'ordre des concepts.
Le thème 2018 ? À la suite du séminaire 2017 s'étant déroulé, pour la première fois, en l'absence de son fondateur (disparu en 2016), il a paru opportun d'orienter la suite des travaux du côté de la didactique et de la pédagogie, en explorant les leçons inédites qu'est susceptible d'apporter sur l'écriture la conceptualisation élaborée par la discipline.
Le travail ? Les contributions étant expédiées environ un mois à l'avance, chaque séance sera intégralement consacrée à leur discussion méthodique.
Les participants ? Toutes celles et tous ceux qui, répondant au critère formulé plus haut ("Avertissement"), sont intéressés ou intrigués par le domaine ainsi balisé comme par le travail dès lors permis, et qui, sachant que l'abondant vocabulaire technique se trouve en séance aussi réduit que possible, voire, s'il le faut, éclairci à mesure, désirent venir à titre de contributeurs actifs ou d'auditeurs curieux.
Les séances ? En guise d'initiation ou de révision, un retour, pendant quatre demi-journées, sur la méthode et les enjeux. Puis le traitement des autres contributions annoncées à partir des observations et des questions que chacune et chacun aura eu le temps de préparer.
L'inscription ? Il est souhaitable de l'accomplir au plus tôt à partir du 15 mars, et si possible avant le 15 mai (pour bénéficier du précoce envoi des écrits préparatoires).
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À l'intention de celles et ceux qui souhaitent, d'ores et déjà, en savoir davantage, il est loisible d'ajouter les précisions suivantes.
Sitôt, d'une part, que la textique vise à établir une théorie unifiante de l'écrit dans ses divers modes (elle en recense quatre respectivement nommés phanoscrit, grammoscrit, iconoscrit, symboloscrit), et, conjointement, une théorie unifiante de l'écriture, ce qui l'oblige à une exhaustivité contrôlée sur un domaine immense, et sitôt, d'autre part, que ses premiers efforts, comme tels, datent du milieu des années 1980, nul doute que, à l'orée du prochain séminaire, comme pour les années précédentes, se posent, quant à la mise à niveau, l'un étant celui de l'initiation et l'autre celui de la révision, deux problèmes distincts.
Le problème de l'initiation concerne les participants nouveaux qu'une curiosité intellectuelle aura portés à venir une première fois, car il est nécessaire, pour bien saisir la pensée textique, voire pour y concourir, d'être mis en possession, aussi soigneusement que possible, de la méthode et des enjeux.
Le problème de la révision concerne les participants habitués, voire chevronnés, car il est opportun, avant ces journées de réflexion intense, de se remettre en tête, soigneusement, les grandes perspectives du travail.
Cette initiation et cette révision se feront à partir des contributions Un aperçu de la textique par Gilles Tronchet et Abrégé de textique par Jean-Christophe Tournière.
Quant à la préparation : ces écrits étant expédiés un mois environ avant le début du séminaire, les participants auront toute la durée qu'ils s'accorderont pour en prendre, à leur guise, ce qu'on appelle habituellement connaissance.
Quant à la discussion : les deux premières journées étant réservées à de libres échanges oraux sur ces contributions, les participants auront tout le loisir permis par les séances pour solliciter les éclaircissements éventuellement nécessaires, voire pour énoncer, très librement, d'éventuelles objections.
BIBLIOGRAPHIE :
Il est possible, d'ores et déjà, de prendre une vue de la textique en consultant, chacun paru aux éditions Les Impressions nouvelles dans la série TEXTICA, les six ouvrages suivants :
• Jean Ricardou, Intellection textique partagée
• Jean Ricardou, Intellection textique de l'écrit
• Jean Ricardou, Intellection textique de l'écriture
• Jean Ricardou, Intelligibilité structurale du trait
• Jean Ricardou, Grivèlerie
• Gilles Tronchet, Un aperçu de la textique
CALENDRIER DÉFINITIF :
Mercredi 1er août
Après-midi
ACCUEIL DES PARTICIPANTS
Soirée
Présentation du Centre, du colloque en parallèle, du séminaire et des participants
Jeudi 2 août
Matin
Gilles TRONCHET : Un aperçu de la textique | Initiation
Après-midi
Jean-Christophe TOURNIÈRE : Abrégé de textique (évolution 2018) | Initiation
Vendredi 3 août
Matin
Laurent LIENART : Obscénités en séries | Investigation
Après-midi
Laurent LIENART : Obscénités en séries | Investigation
Samedi 4 août
Matin
Patrice HAMEL : L'immanence de l'écriture | Invitation
Après-midi
Sandra SIMMONS : Écrire en fonction de l'espace | Invitation
Dimanche 5 août
Matin
Jean-Claude RAILLON : Pratique du bi-zonage | Investigation
Après-midi
Johanna GOSSART : Margeure(s) | Investigation
Lundi 6 août
Matin
Michel SIRVENT : Éclaircir l'écrit | Investigation
Après-midi
Michel SIRVENT : Éclaircir l'écrit | Investigation
Mardi 7 août
Matin
Gilles TRONCHET : En textique à bonne école avec la palinodation | Investigation
Après-midi
Gilles TRONCHET : En textique à bonne école avec la palinodation | Investigation
Mercredi 8 août
Matin
Perspective : Cercle Ouvert de Recherche en TEXTique (18-19), rencontre 2019 autour des travaux de Jean Ricardou
Après-midi
DÉPARTS
En première partie d'après-midi, un jour sur deux :
Gilles TRONCHET & Amandine CYPRÈS : Concepts majeurs | Explication
En fin d'après-midi, chaque jour :
APPRENDRE À RÉCRIRE | Atelier d'écriture
Jean-Christophe TOURNIÈRE : Abrégé de textique (évolution 2018)
Ce travail vise à offrir, sur la base du massif théorique ayant pour titre Intellection textique (par Jean Ricardou)*, un exposé de ses concepts fondamentaux qui, à la fois, suive une construction méthodique et permette une accessibilité assez large.
Au niveau de sa construction, cet Abrégé de textique adopte la globale procédure qui organise toute ladite Intellection textique : celle nommée rubrication.
Elle consiste à décliner chaque phase démonstrative du propos en une série de rubriques dont voici les quatre principales :
- la "Définition", qui procède à la délimitation d'un concept ;
- la "Proposition", qui procède à l'affirmation d'une hypothèse impliquant ce concept ;
- l'"Argumentation", qui procède à la justification de cette hypothèse ;
- l'"Exemplation", qui procède à l'application du concept en jeu à des occurrences lors censées éclaircies.
Au niveau de son accessibilité, cet Abrégé de textique, dans son évolution 2018, veillera à l'élargir en convoquant, tirés des domaines les plus variés ("arts", "journalisme", "publicité", "sciences"…), de nombreux nouveaux exemples.
* ensemble composé de 12 tomes déployés sur environ 1600 pages.
Gilles TRONCHET : Un aperçu de la textique
Proposant une simple présentation de la textique, ce volume a été publié en 2012. Il a une double visée : d'abord, fournir un historique succinct, pour montrer dans quelles conditions et selon quelles étapes la textique est apparue et s'est constituée en une discipline nouvelle ; puis, offrir un exposé des principaux concepts et outils d'analyse élaborés jusqu'à présent.
Tout d'abord, comme la textique s'efforce d'établir une théorie unifiante des structures de l'écrit, il est indispensable d'expliquer la très large portée qu'elle donne à son objet, puis de préciser comment il trouve à se spécifier selon différents modes, permettant d'envisager, notamment, les particularités des caractères alphabétiques, des images et des symboles.
Ensuite, est retenu un domaine plus restreint et sans nul doute familier à tout lecteur, l'écrit représentatif relevant du mode grammique : cela correspond, quitte à simplifier un peu, aux écrits basés sur des séries de lettres, associables aux sonorités d'une langue et susceptibles, par équivalence avec d'autres séries, de faire surgir certaines idées (ainsi lorsqu'un terme s'échange avec sa définition). Il s'agit d'inventorier et d'expliciter les grandes catégories capables d'appréhender exhaustivement les structures possibles dans un écrit grammique : la textique prétend y parvenir, en l'attente d'une éventuelle démonstration contraire, susceptible de relancer la recherche.
Enfin, il a semblé utile de signaler quelques-uns des instruments analytiques servant à explorer en détail les dispositifs repérables dans un écrit représentatif, sachant que l'un des acquis majeurs de la textique consiste à distinguer, par rapport aux structures qui sont au service de la représentation, celles qui outrepassent un tel régime, en imposant leurs contraintes propres à la représentation, alors forcée de s'adapter. C'est le cas par exemple avec les rimes classiques, mais aussi avec beaucoup d'autres agencements irréductibles à la logique représentative, qui relèvent dès lors d'un régime métareprésentatif.
Il faut observer toutefois qu'un simple aperçu comme celui-ci ne saurait dispenser à propos de la textique davantage qu'une information initiale: une approche théorique plus fouillée, débouchant sur une pratique effective de la discipline, exige de bien plus amples développements.
Attentive à la question de la mise en page (de l'écrit théorique) et convaincue qu'il existe certains bénéfices à mettre en avant ce qui d'ordinaire est tenu à l'index, la contribution cherche à poursuivre l'examen visant à interroger les rapports qu'entretiennent le pavé d'imprimerie et sa marge alentour, éléments constitutifs de l'écrit, selon la définition qu'en donne la textique.
Il s'agira, d'une part, de récrire les feuillets précédemment commis, pour se risquer à les perfectionner, tant dans les dispositifs mis en œuvre que dans les résultats obtenus, et, d'autre part, de prolonger l'analyse, jusqu'à initier un questionnement vis-à-vis de ce que l'on peut nommer, issues des subdivisions du pavé d'imprimerie (que constituent, notamment, les paragraphes, les titres et les phases illustratives), les "marges intermédiaires" ou "secondaires".
Laurent LIENART : Obscénités en séries
Il s'agira de repérer, au sein d'Une légère blessure de Laurent Mauvignier, à la faveur d'une identité de lettres en position de vis-à-vis, une série de mots tous plus obscènes les uns que les autres.
Jean-Claude RAILLON : Pratique du bi-zonage
L'on nomme bi-zonage en textique le protocole selon lequel les analyses se trouvent partagées en deux secteurs distincts dévolus, d'un côté, aux observations de style ordinaire et de l'autre coté, aux développement rédigés avec le vocabulaire technique la discipline. Ce dispositif veut réserver au lecteur le loisir d'une lecture différenciée, soit continûment en langage commun s'il ne souhaite que récolter les résultats de l'examen, soit par alternance, en langage technique, s'il désire s'intéresser au jeu plus rigoureux des concepts requis.
Or, cette pratique rencontre maintes difficultés que l'on s'efforcera par l'exemple d'examiner de près.
Michel SIRVENT : Éclaircir l'écrit
Sous ce titre, seront proposées quelques pistes de réflexion liées à la récriture d'un écrit recourant à la discipline textique. Elles accompagneront la reprise et l'approfondissement de notre contribution 2017 "Lecture d'un logotype publicitaire".
Avec la récriture, sitôt que s'engage un ensemble d'opérations visant à réformer, voire à transformer un écrit, pointe d'emblée la question : récrire, certes, mais pour quoi faire ? En la circonstance, la récriture sera guidée par une recherche des manières qui permettraient une meilleure accessibilité de l'écrit à visée textique.
Or, si l'écrit à récrire recourt à la textique, c'est de plusieurs façons. L'une consiste à faire appel à certains concepts élaborés par la théorie. Une autre est de mettre en jeu les concepts pertinents et de recourir à la méthode textique. La mise en œuvre de certaines procédures (comme la circoncription, la palinodation) permet ainsi d'affiner l'analyse d'un objet.
Toutefois, un écrit peut recourir à la discipline textique (sa théorie, sa méthode d'analyse) sans pour autant se présenter comme un écrit textique. Et donc ce que, sous le nom de "textique", recouvre ladite discipline, ce n'est pas seulement, en tant que pure théorie, un formidable arsenal de concepts. Ni seulement, en la sphère pratique, avec sa panoplie d'"outils", une rigoureuse et fructueuse méthode d'analyse.
C'est surtout, progressivement élaborées et adoptées par la discipline, la mise au point de certaines particulières manières d'écrire. Ainsi, la textique, si elle propose, indissociable de celle de l'écrit, une théorie de l'écriture, ce n'est pas sans que s'édifie, pour ce faire, une précise façon de s'écrire. D'où l'expression "faire de la textique" ne saurait se réduire à une pure convocation de concepts ni à une stricte application de la "théorie" et de sa méthode d'analyse. Bref, proposer un écrit textique (et non point "de textique") ne va pas sans engager certaines précises procédures d'écriture et, par suite, de récriture.
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En l'occurrence, l'écrit à récrire ("Lecture d'un logotype publicitaire") se présente comme un essai d'application pratique. Il porte sur un objet choisi pour son apparente simplicité. De plus, il est ici réduit sous la suivante forme élémentaire : "TRI▲NGLE". Ainsi schématisé, il comporte un seul mot dans lequel s'inscrit à la place d'une de ses lettres (A) un triangle. C'est un écrit mixte qui se déploie ainsi selon deux modes distincts, en termes textiques : le grammique et l'iconique. Outre sa structure en abyme, il comporte une autre particularité : il s'agit d'un écrit, dont le mode d'exposition, au lieu d'être fixe, stable et persistant (comme en sa présente inscription), est mobile, progressif et intermittent. Il s'agit donc, pour la théorie textique, de prendre en compte ce type d'écrit nommé, pour l'heure, kinescrit.
Gilles TRONCHET : En textique à bonne école avec la palinodation
Mis au point dans le cadre de la textique grâce aux travaux de Jean Ricardou, le concept de palinodation, appliqué aux écrits, est un outil majeur d'apprentissage. Le principe selon lequel un diagnostic à propos d'une structure, au fil d'un examen portant sur les mécanismes où elle s'intègre, est sujet à basculer en un autre, permet d'explorer des particularités souvent négligées et de réfléchir à leur élaboration. Par exemple, il donne à saisir l'intérêt d'un défaut repérable, quand ce dernier s'avère l'indice dans l'écrit d'une qualité moins immédiatement accessible. Cet angle d'approche, au-delà des trouvailles apparemment paradoxales qu'il procure, ouvre sur des façons nouvelles d'aborder l'écrit, donc aussi de pratiquer l'écriture.
Patrice HAMEL : L'immanence de l'écriture
Opposée au matérialisme essentialiste auquel paraît succomber la textique, cette contribution exposera les principes d'un matérialisme sensoriel.
Celui-ci se caractérise par des modalités d'appréhension dont les principales sont l'endo-stimulation et l'exo-stimulation pour ce qui concerne les sensorialités, et d'autre part, un système d'analogies, de codes ou de relations physiques établis entre éléments constituant la représentation*.
Ces modalités peuvent être utilisées en littérature et mettre en évidence l'immanence de l'écriture, ce qui a été mis en pratique dans le roman Dans la boucle imparfaite publié récemment (éditions galerie[s]mortier).
* L'on trouvera cet appareil théorique défini sur le site patricehamel.org (rubrique "Théories", sous-rubrique "L'immanence de l'art") ou en vidéos sur YouTube.
Sandra SIMMONS : Écrire en fonction de l'espace
Imaginons quelqu'un voulant poser des mots dans un lieu défini, tel un plasticien des installations. Afin d'accomplir un écrit selon un espace donné, il faudrait aborder la question de la place. La textique possède un outillage apte à faire apprécier non seulement la place des mots mais aussi, et surtout, leur emplacement. Sans dépendre d'un idéalisme pondant, la textique engage à mesurer la juste contribution de la matérialité sous tous les angles. Écrire devient alors un exercice de mise en espace à travers une loupe qui permet de rencontrer, de comprendre, et de forger des écrits réglés.
APPRENDRE À RÉCRIRE | Atelier d'écriture :
Le travail quotidien en atelier d'écriture se fera sur la base de ce que la textique nomme RAPT (Récrit Avisé Par la Textique), lequel forme le lieu d'articulation de trois opérations majeures : la lecture (qui considère les structures d'un objet), la critique (qui détecte une faille dans les structures cet objet), et la récriture (qui corrige telle faille et améliore ainsi la tenue structurale de l'objet).
Il comportera les quatre phases suivantes :
Première phase : Sélection d'un écrit relativement simple, choisi par l'un(e) des participant(e)s et susceptible, selon elle ou lui, de bénéficier d'au moins un perfectionnement notable.
Deuxième phase : Analyse, par l'ensemble des participants, des structures que comporte tel écrit sélectionné.
Troisième phase : Critique, par l'ensemble des participants, des structures de l'écrit sélectionné, et conduisant à identifier, ou pas, celles présentant quelque défaut structural.
Quatrième phase : Si quelque faille est identifiée, recherche, par l'ensemble des participants, des structures alternatives permettant d'y remédier en élaborant une récriture censée perfectionner l'écrit sélectionné.
Deux exemples d'écrits qui pourront faire l'objet d'un RAPT :
"As de carreau", Atlas de littérature potentielle, Gallimard/Idées, 1981, p. 198.
André Breton, Signe ascendant, Poésie/Gallimard.