Publication 2012 : un des ouvrages
ROMANCIERS MINIMALISTES
1979-2003
Bruno BLANCKEMAN, Marc DAMBRE (dir.)
Dans les deux dernières décennies du XXe siècle, minimalisme désigne une partie de la création littéraire et, pour le roman, une production généralement liée aux Éditions de Minuit. La notion, qui dérive des champs de l'architecture et des arts plastiques, est ici resituée dans la perspective de l'histoire littéraire.
Les années 1980 sont traversées par une tension esthétique féconde, entre réévaluation du romanesque et permanence d'une distanciation critique, héritage du Nouveau roman et sortie de l'ère du soupçon. Issus d'un colloque international organisé à Cerisy, les articles de cet ouvrage mettent en relief l'invention d'un art subtil du roman : marqué par le souci du moindre effet, il est doté d'une capacité de résonance extrême. Ces analyses interrogent aussi les pièges et les impasses de la notion, liés à l’hétérogénéité des pratiques qu'elle désigne autant qu'à sa définition problématique. En contre champ : un texte de Philippe Claudel et un entretien avec Patrick Deville.
Ouvrage issu d'un colloque de Cerisy (2003) [en savoir plus]
Disponible à Cerisy aux Amis de Pontigny-Cerisy [n°458]
Éditeur : Presses Sorbonne Nouvelle
Collection : Littérature française et comparée
ISBN : 978-2-87854-550-0
Nombre de pages : 362 p.
Prix public : 26 €
Année d'édition : 2012
Bernheim (Emmanuelle), Chevillard (Éric), Deville (Patrick), Echenoz (Jean), Lenoir (Hélène), Littérature romanesque, Minimalisme, Romanciers, Toussaint (Jean-Philippe)
Avant-propos, par Bruno BLANCKEMAN & Marc DAMBRE
PREMIÈRE PARTIE
QUESTIONS
De la littérature et autres bagatelles : sur Éric Chevillard, par Jacques POIRIER
Les romans d'Éric Chevillard sont très utiles, par David RUFFEL
Récit contrarié, récit parodique : la figure auctoriale chez Chevillard, par Marie-Odile ANDRÉ
Le minimal et le maximal ou le renouvellement, par Lionel RUFFEL
Hyperréalisme et représentation minimaliste dans La Femme parfaite de Patrick Deville, par Pierre HYPPOLITE
Jean-Philippe Toussaint : une narrativité paradoxale, par Gianfranco RUBINO
La fougère dans le frigo, par Laurent DEMOULIN
Minimalisme et spatialité chez Jean Echenoz, par Sophie DERAMOND
Emmanuèle Bernheim : un minimalisme hors Minuit ?, par Marc DAMBRE
Jean Echenoz en Allemagne : édition et réception, par Mirjam TAUTZ
DEUXIÈME PARTIE
REPÈRES
Faire (ou défaire) l'amour : géographie de l'éros dépité, par Philippe CLAUDEL
Faire l'amour à la Toussaint (sur quelques postures littéraires minimalistes), par Bruno BLANCKEMAN
La relation amoureuse chez les "jeunes auteurs de Minuit", par Olivier BESSARD-BANQUY
Identification d'une femme : les portraits féminins dans l'œuvre de Jean Echenoz, par Christine JÉRUSALEM
Suspension, détachement, apesanteur dans les romans de Jean Echenoz, par Isabelle DANGY
Nous trois : Jean Echenoz et la généalogie d'une dialectique, par Johan FAERBER
La minutie de François Bon. Une tentative d'épuisement de l'espace urbain, par Mathilde BARRABAND
Réalités contemporaines chez Echenoz, Toussaint, Oster : une tentation problématique, par Pascal MOUGIN
Esthétique de la gêne chez Toussaint, Gailly et Oster, par Ullrich LANGER
TROISIÈME PARTIE
ÉTUDES
Lecture, jeu et autobiographie dans Du hérisson d'Éric Chevillard, par Anne COUSSEAU
L'anti-biographe, ou les absences de Chevillard, par Jean-Louis HIPPOLYTE
Hélène Lenoir : un minimaliste orchestré, par Stéphane BIKIALO
Tentation du minimalisme et puissance du bricolage : Jean Echenoz et Agnès Varda, par Van KELLY
"Dense avec légèreté" ou Au piano de la fiction, par Wolfgang ASHOLT
"Retour en grâce" de la fiction : Un soir au club de Christian Gailly et Faire l'amour de Jean-Philippe Toussaint, par Aline MURA-BRUNEL
ENTRETIEN — PATRICK DEVILLE
"Plus formaliste peut-être que minimaliste…"
ANNEXES
Bibliographie critique sélective
Index