Publication 2020 : un des ouvrages


Le patrimoine culturel immatériel au seuil des sciences sociales

LE PATRIMOINE CULTUREL IMMATÉRIEL AU SEUIL DES SCIENCES SOCIALES


Julia CSERGO, Christian HOTTIN, Pierre SCHMIT (dir.)


L'entrée en vigueur de la Convention sur la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel (PCI) de 2003 a abouti, dès 2009, au dépôt des premières candidatures sur les listes de l'Unesco, alors même que le champ du PCI était encore peu connu des chercheurs et des acteurs du patrimoine.
Après plusieurs années marquées par la prédominance des recherches ethnologiques sur ce nouveau patrimoine, le Centre culturel international de Cerisy-la-Salle (Normandie) accueillait du 24 au 29 septembre 2012 un colloque international rassemblant des chercheurs de plusieurs disciplines (ethnologues, anthropologues, économistes, juristes, historiens, géographes), des responsables de l'Unesco, des fonctionnaires de l'administration culturelle et des acteurs de terrain associatifs. Les participants y confrontaient pour la première fois des lectures contrastées de l'histoire du PCI, de la valeur politique de ce patrimoine et du rôle qu'y tient la participation des "communautés".
Nourri de nombreuses études de cas empruntées au contexte international mais aussi au contexte territorial de la Normandie, ce colloque de Cerisy fut ainsi la première entreprise intellectuelle collective de grande ampleur consacrée au PCI où ont été énoncés les prémisses de recherches pluridisciplinaires promises aux développements que l'on constate aujourd'hui. Il a de ce fait constitué un tournant décisif dans les études patrimoniales liées à l'immatériel. Cet important volume réunit les actes de cette rencontre majeure qui a fait date dans l'histoire de la réflexion sur la mise en œuvre de la Convention Unesco.


Ouvrage issu d'un colloque de Cerisy (2012) [en savoir plus]
Non disponible auprès du CCIC [n°624num]


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CARACTÉRISTIQUES

Éditeur : Éditions de la Maison des sciences de l'homme

Collection : Ethnologie de la France et des mondes contemporains, n°37

Année d'édition : 2020

Publication 2020 : un des ouvrages


Subjectivités numériques et posthumain

SUBJECTIVITÉS NUMÉRIQUES ET POSTHUMAIN


Sylvie BAUER, Claire LARSONNEUR, Hélène MACHINAL, Arnaud REGNAULD (dir.)


Dans le sillage de PostHumains, frontières, évolutions, hybridités, ce nouveau livre issu d'un colloque de Cerisy poursuit la réflexion sur les rapports entre le sujet humain et la machine mais sous un angle profondément remanié par le développement du numérique, des neurosciences et des biotechnologies.
Comment penser l'humain quand toutes sortes d'objets connectés, du téléphone à la montre, se donnent comme des prothèses, voire des doubles de nous-mêmes (augmented seflf) ? De quelle autonomie dispose un sujet quand toutes nos traces numériques — tant celles que nous avons laissées volontairement que celles qui ont été collectées à notre insu — sont inventoriées et archivées quasi automatiquement (quantified self) ?
Subjectivités numériques et posthumain étudie l'impact des technologies de la communication (le réseau, l'écran, les objets connectés) sur une conception nouvelle du sujet. Les nouveaux régimes de sensorialité propres à l'hyperconnectivité médiatique ouvrent-ils sur une redéfinition de l'être-au-monde ? De nouvelles formes d'expérience émergent-elles face aux flux médiatiques produits en boucle par la machine qui constituent désormais notre environnement quotidien ?
L'approche proposée dans ce livre est fondamentalement interdisciplinaire car les questionnements relatifs aux devenirs de l'humain et à la définition de son identité que déclenche le posthumain sont universels.


Ouvrage issu d'un colloque de Cerisy (2016) [en savoir plus]
Disponible à Cerisy aux Amis de Pontigny-Cerisy [n°623]

CARACTÉRISTIQUES

Éditeur : Presses universitaires de Rennes

Collection : Interférences

ISBN : 978-2-7535-7924-8

Nombre de pages : 293 p.

Illustrations : N & B

Prix public : 26,00 €

Année d'édition : 2020

Publication 2020 : un des ouvrages


QUELQUES MOTIFS DE LA PSYCHANALYSE

À PARTIR DES TRAVAUX DE LAURENCE KAHN


Odile BOMBARDE, Catherine MATHA, Françoise NEAU (dir.)


À l'heure où l'on prédit la fin imminente de la psychanalyse — prédiction qui accompagna la découverte freudienne dès son origine —, que signifie de s'interroger sur ses "motifs" ? Est-il exact que ses outils de pensée soient si obsolètes qu'il faille remanier ses théories et sa pratique pour mieux l'adapter ? Dans un temps où les ralliements hâtifs vont à la supposée modernisation, gage d'ouverture, qu'advient-il du temps long et de la complexité requis pour s'acquitter aussi bien de la tâche thérapeutique que de la réflexion sur les créations culturelles et sur leurs butées actuelles ?
C'est à partir des travaux de Laurence Kahn, membre de l'Association psychanalytique de France, que ces questions ont été abordées au cours d'un colloque organisé au Centre culturel international de Cerisy. Des travaux qui, depuis sa formation initiale d'helléniste dans le laboratoire de Jean-Pierre Vernant jusqu'à sa pratique d'analyste auprès des adultes et des enfants, l'ont régulièrement conduite à associer à sa réflexion sur le legs freudien les œuvres de la philosophie, de la sociologie politique, de la littérature et de l'histoire.
Des anthropologues, des philosophes, des psychanalystes ont ainsi accepté d'explorer avec elle le moteur pulsionnel et conflictuel qui anime la vie psychique individuelle, fait le terreau de la vie collective, agite et bouleverse les équilibres et les dédommagements qui se trament entre nos solitudes et nos devenirs d'êtres sociables. De l'usage de la parole à l'écoute de l'analyste, de l'efficacité du mythe à l'engendrement paradoxal de la barbarie par la civilisation même, de la psychanalyse des enfants aux problèmes soulevés par les demandes de changement de sexe ou par le rituel de l'échographie et sa violence, il y va chaque fois des chocs entre l'action muette de la répétition et les formes sensibles de ses métamorphoses. Comment traduire ces heurts si ce n'est en faisant usage de la métapsychologie, c'est-à-dire en interrogeant l'asymétrie constitutive entre les qualités du "être affecté" et l'économie des quantités énergétiques ?
Ce volume rassemble les communications prononcées et les résumés des débats nourris qui ont eu lieu à leur suite.


Ouvrage issu d'un colloque de Cerisy (2018) [en savoir plus]
Disponible à Cerisy aux Amis de Pontigny-Cerisy [n°622]

CARACTÉRISTIQUES

Éditeur : Éditions Les Belles Lettres

ISBN : 978-2-251-45056-8

Nombre de pages : 536 p.

Prix public : 35,00 €

Année d'édition : 2020